Étalement urbain

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Au cours du développement de la ville de Cape Town, et particulièrement au commencement de l’industrialisation, la ville subit l’étalement urbain. Les problèmes et les lois de ségrégation avant et après l’Apartheid sont majoritairement à l’origine du commencement de l’étalement urbain. Un autre précurseur de cet enjeu est le désir pour les familles de posséder une grande maison sur un terrain isolé. Par ailleurs, les politiques de développement n’ont jamais été suffisamment strictes pour limiter le développement en dehors du secteur de la ville. Les townships, les zones industrielles et les communautés plus nanties s’étendent systématiquement à l’extérieur du territoire urbain de la ville accentuant l’étalement urbain. Or, selon The Density Syndicate, il y a suffisamment d’espace pour tous, dans le secteur urbain de la ville en réinvestissant notamment les espaces résiduels. C’est pourquoi il faut procéder à une importante intervention de densification dans les quartiers en périphérie du centre-ville de Cape Town.

 

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Fragmentation du territoire

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Dans le contexte de l’Apartheid, Cape Town a subi une ségrégation dans le tissu urbain. Cet évènement a entrainé la déconnexion entre les quartiers et entre les différentes régions de Cape Town.

L’héritage de la fragmentation du territoire se perçoit toujours puisqu’il existe toujours plusieurs barrières qui séquestrent les différents quartiers. On retrouve plusieurs vastes terrains inutilisés, des barrières naturelles comme un cours d’eau et  des barrières physiques construites par l’homme, des lignes de transports (chemin de fer et autoroute). C’est en intervenant sur ces barrières que la ville de Cape Town pourra être unifiée à nouveau.

De plus, l’étalement urbain entraine une déconnexion entre les quartiers (banlieues) en périphérie de Cape Town et principalement avec le centre de la ville. En étant séparés, leurs systèmes de transport sont aussi déconnectés les uns des autres (héritage de l’Apartheid).

 

 

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Identité du lieu

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La population de l’Afrique du Sud a subi une sévère ségrégation qui est encore aujourd’hui ressentie puisque les séquelles sont difficiles à faire disparaitre. Elles sont perceptibles dans tout l’environnement urbain. En commençant par la forme spatiale de la ville (fragmentation) ségréguant toujours la population selon leur classe sociale et leur ethnicité.

Les habitants n’arrivent pas à trouver leur réelle identité malgré l’abolition de l’Apartheid. Ils doivent pouvoir se créer une nouvelle identité en se rattachant à leurs racines communes; à leur culture partagée. Cette nouvelle identité leur permettrait de tirer un trait sur le passé pour aller de l’avant. C’est pourquoi il faut des interventions urbaines laissant la place à la population pour s’approprier l’espace en le teintant de leurs habitudes, de leur culture et de leur identité qu’ils pourront valoriser ensemble.